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Book On The Dance Floor et le Festival de Cannes

La période des vacances est un moment d’apaisement, de détente afin de recharger les batteries comme il se doit. Pour cette année, mon calendrier s’est adapté au Festival de Cannes, programmé et décalé en juillet après une édition 2020 ajournée pour les raisons que nous connaissons tous.
Le soleil était au rendez-vous sur la Croisette, et j’ai pu ainsi profiter de quelques séances. Toutefois, ces montées des marches ne peuvent se dérouler sans songer à la venue de Michael Jackson en 1997 pour la projection de Ghosts. J’y avais bien évidemment fait allusion dans « Book On The Dance Floor », et j’avais envie que le livre m’accompagne durant mon séjour cannois.
Alors si l’opportunité de rencontrer des protagonistes du projet se présentait, ce serait une belle occasion à saisir. Je n’oublie pas que « Book On The Dance Floor » est paru en pleine crise du Covid et que ces premières rencontres « physiques » seraient un signe que nous avançons vers le bout du tunnel.

Mon vœu a été exaucé puisque j’ai pu voir Kiera Chapli,n puis Alex Breuer pendant cette semaine dans le sud de la France. Ils avaient rencontré Michael à quelques mois d’intervalle et dans des conditions différentes, mais leurs entretiens sont complémentaires pour se plonger dans l’univers Jackson de 1996/97, que ce soit au Manoir de Ban en Suisse ou aux Dierks Studios en Allemagne.

Toutefois, une autre personne liée à la période HIStory était présente durant le Festival en tant que président du jury. Je n’avais pas eu l’occasion de proposer à Spike Lee de participer à « Book On The Dance Floor » mais qu’importe, j’avais ce souhait de le mêler à cette sorte de pèlerinage lié à mon projet bibliographique. A moins que ce ne soit plutôt le livre qui se mêle à l’ambiance du Festival en clin d’œil à Ghosts mais qu’importe, vous pouvez comprendre la démarche. L’occasion de porter mon tshirt Olodum est trop belle et, entre Cannes et Salvador de Bahia, il n’y a qu’un pas : le monde Jackson n’a sans doute pas de frontières. Ce t-shirt n’est pas la réplique exacte de celui du clip de « They Don’t Care About Us » mais cela n’empêche pas Spike Lee de me remarquer près de l’entrée du Martinez. Il me confirmera avoir apprécié l’initiative pendant cette brève rencontre et se dirigera spontanément vers moi, toujours heureux d’évoquer Michael Jackson. Sa participation en tant que premier président noir du festival restera forcément dans ses mémoires et j’aime à penser que sa collaboration avec le Roi de la Pop a un peu fait partie de cette aventure.

J’avais donc ce sentiment du devoir accompli en quittant Cannes et je pensais que la boucle était bouclée. C’était sans compter sur ma messagerie. En effet, je recevais une photo de Jonathan Moffett qui posait avec le livre. Une bien belle surprise offerte par le batteur du HIStory Tour que je vis comme une récompense. Et si « Book On The Dance Floor » me réservait encore de nombreuses surprises pour ces mois à venir ?